Pour vous aider dans votre prise de décision, nous vous proposons d’observer les décisions françaises quant à la vaccination de ses citoyens.

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Le plan vaccinal a été présenté par le premier Ministre le 3 décembre 2020 en conférence de presse. Les objectifs sont ambitieux : 20 millions de personnes vaccinées d'ici la mi-mai, et jusqu'à 30 millions d'ici l'été.

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Voici les différentes étapes :

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DEBUT JANVIER

• Personnes âgées séjournant dans un établissement collectif (type EHPAD) ;

• Personnel soignant, pompiers, aides à domicile (plus de 50 ans) ;

• Personnes en situation de handicap vulnérables qui sont hébergées en maison d'accueil

  spécialisées (MAS) et en foyer d'accueil médicalisé (FAM).

  18 janvier

• Personnes âgées de plus de 75 ans en priorité ; puis personnes âgées de plus de 65 ans dans un second temps

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FEVRIER OU MARS 

• Personnes âgées de plus de 65 ans

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FIN MARS

• Personnes âgées de plus de 50 ans,

• Personnes travaillant dans un secteur "essentiel",

• Personne vulnérable ou précaire,

• Personne majeure vivant dans un hébergement confiné ou un lieu clos

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​ETE

Les secteurs considérés comme "essentiels" :

• domaines de la sécurité, 

• l'éducation, 

• l'alimentaire

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RETARD ?

Le lancement de la campagne a été hésitant. Le 30 décembre, l’Allemagne vaccinait 80 000 personnes contre 138 seulement en France. La non livraison d’un grand nombre de vaccins peut expliquer ce retard. Par exemple, le laboratoire Astra Zeneca, n’avait assuré au premier semestre qu’un quart de ses commandes (auprès de tous les pays européens). 12 % de la population des Etats-Unis a été vaccinée, 23 % au Royaume-Uni. Seulement 4 % de la population européenne est concernée par une injection vaccinale le 5 mars.

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VACCINODROMES

La campagne a pris un nouveau tournant début mars avec la création des “vaccinodromes”. De grands centres ont été déployé comme à Calais, Boulogne-sur-Mer et Béthune. Montés en deux jours seulement, ils permettent de vacciner jusqu’à 1 000 personnes en une journée.

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Jusque-là l’exécutif misait plutôt sur une vaccination de proximité, en multipliant les petits et moyens centres de vaccination. En décembre, Olivier Veran se montrait retissent aux vaccinodromes. Mais en deux mois, la situation a évolué. Deux nouveaux vaccins ont été approuvés, le Moderna et l’AstraZeneca. La politique de proximité est préservée mais se double d’opérations coups de poings dans les régions les plus atteintes.

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SUSPENSION DU VACCIN ASTRAZENECA

Le vaccin Français AstraZeneca produit à Dunkerque a été suspendu pour un temps par précaution en France après les annonces en cascade venues d’Irlande, des Pays-Bas, ou d’Allemagne ces deux derniers jours, L’agence européenne du médicament a rendu son verdict ce vendredi 19 mars pour le rétablir. Le vaccin Astra Zeneca aurait été à l’origine d’une trentaine de cas de tromboses (caillot dans le sang).

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Le mercredi 7 avril la production de vaccins français commence. "La France est sur le point de basculer dans une production massive de vaccins", résumait ce dimanche 4 avril, Thierry Breton, commissaire européen en charge de la task force Vaccins, dans une interview accordée au Parisien.

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Objectif du gouvernement : produire 250 millions de doses d’ici fin 2021. Ces doses seront destinées à tous les Etats de l’Union européenne, dispatchées selon le plan élaboré par Bruxelles.